Purifier l’air des villes avec des algues ? 🌿

Le BioUrban est un arbre artificiel mis au point par la start-up mexicaine BiomiTech. Son but est de faciliter le renouvellement de l’air dans les villes en transformant les gaz à effet de serre en oxygène. C’est à dire de faire le travail normalement attribué aux forêts !

Comment ça marche ? 🤔
A l’intérieur de cet arbre étrange : des tubes remplis de micro-algues. Ces algues, tout comme les arbres, pratiquent la photosynthèse en consommant les gaz à effet de serre et en rejetant du CO2.

Les points positifs ?


💚 Ce dispositif permet le renouvellement de l’air dans des zones bétonnées où le reboisement est impossible.


💚 BiomiTech assure qu’un seul de ces arbres absorbe autant de gaz à effet de serre que 368 vrais arbres.

Le point négatif : son prix, qui est encore de 45 000€.

Des panneaux solaires à base d’épluchures de fruits et légumes ? 🤯🍎

Des panneaux solaires à base d’épluchures de fruits et légumes ?

C’est ce que Carvey Ehren Maigue, un jeune Philippin de 27 ans a mit au point, remportant le Dyson Award en 2020 !

Le matériau qu’il a créé, baptisé AuREUS, permet d’emmagasiner de la lumière ultraviolette et de la convertir en électricité, «ce que ne permettent pas les panneaux solaires traditionnels», souligne-t-il.

Ses panneaux solaires sont donc capables de fonctionner sans soleil, seulement avec les rayons UV ! 🌥
Son invention pourra être utilisée à la place des fenêtres, transformant les buildings en énormes fermes solaires ! 🏙

Le carburant synthétique, une alternative climatiquement neutre ? 🤔

L’essor des carburants synthétiques constituerait une grande avancée dans le paysage des voitures à faible consommation. 🚗

Le carburant eFuel, que Porsche veut commencer à produire en Europe dans un avenir rapproché avec des essais en 2022, permettrait une réduction des émissions de CO2 de 85%. Aucune modification aux véhicules ne serait même nécessaire pour les rendre compatibles. Idem pour les stations-service.

Ce fluide « magique » se compose d’un mélange d’eau, d’hydrogène et de CO2 qui peut être obtenu de manière carboneutre. Il en résulte une forme de méthanol synthétique pouvant être convertie en essence.

La voiture électrique est-elle éthique et écologique ? 🤔

Grande émettrice de gaz à effet de serre, la construction des “véhicules propres” consomme également une grande quantité de métaux.

🔴Le lithium utilisé dans les batteries, est responsable de la destruction de nombreux écosystèmes. Grande consommatrice d’eau, l’extraction a des répercussions sur les nappes phréatiques, la végétation, les animaux, et les communautés humaines.

Il faut environ 8kg de lithium pour une batterie de Renault Zoe, contre 15kg pour une Tesla.

Le village de Geamana, en Roumanie, a été ravagé par les boues toxiques d'une mine de cuivre sous Ceausescu. © Cristian Lipovan

🔴Le cuivre, utilisé pour électrifier les véhicules, est naturellement associé à plusieurs métaux toxiques. Il faut extraire et traiter de grosses quantités de roche pour extraire le cuivre, ce qui produit énormément de déchets.

Il faut quatre fois plus de cuivre dans une voiture électrique que dans une voiture à essence.

Près d'un tiers du cobalt issu de République Démocratique du Congo a été extrait de mines artisanales. (Meinrad SCHADE/Laif-REA)

🔴Le cobalt est extrait en grande partie au Congo-Kinshasa par quelques 200 000 creuseurs dont des enfants payés de 1 à 2 dollars par jour. Fin 2019, à la suite de la mort de quatorze enfants, l’International Rights Advocates, à Washington, déposait une plainte visant plusieurs entreprises dont Apple et Tesla.