Qu’est-ce que l’efficacité énergétique ?

Au cœur des enjeux énergétiques, l’efficacité énergétique est un concept qui a émergé en France au début des années 1970.
Cette apparition est la conséquence de diverses politiques de promotion du « consommer mieux et moins », en particulier pour les secteurs du bâtiment, de l’industrie et des transports. 🚗

Time for Energy vous explique ce concept en quelques mots !💡

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Enjeux et obligations pour les gestionnaires des bâtiments

En 2019, le secteur résidentiel-tertiaire est à l’origine de 19 % des émissions de gaz à effet de serre de la France !

Deuxième place après les transports (31%) ! 🚗

Baisse de 1% comparé à 2018.

⚠Malgré ce fléchissement, la France reste loin du compte pour respecter ses engagements.

Retrouvez l’essentiel du décret tertiaire (Loi ELAN) et les obligations à respecter en 2021.

Energie et nouvelles réglementations : décryptage (partie 4 – RE2020)

Les bâtiments représenteraient environ 30% de nos émissions de CO2. Améliorer l’efficacité énergétique des nouvelles constructions permettrait donc de participer à la protection de l’environnement. Mais pas seulement. Un BEPOS, ou Bâtiment à Energie Positive, est également synonyme de plus de confort pour ses occupants, notamment l’été. La RE2020 a pour objectif d’encadrer la construction des nouveaux bâtiments. Que prévoit-elle exactement ? 

Un article co-écrit avec  et SMA France.

Retrouvez l’article original ici : https://www.sma-sunny.com/fr/energie-et-nouvelles-reglementations-decryptage-partie-4-re2020/

Quel est l’objectif de la réglementation RE2020 ?

L’objectif est de mettre en place une règlementation environnementale plus ambitieuse, de définir un nouveau cahier des charges pour encadrer la construction des bâtiments neufs. Les bâtiments représenteraient environ 30% de nos émissions de CO2. Pour contrer cela, cette nouvelle norme met en oeuvre le concept de logements ou bâtiments à énergie positive, c’est-à-dire des bâtiments produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment, et des maisons passives, c’est-à-dire des maisons dépensant très peu d’énergie et recyclant ce qu’elles produisent. Au-delà de l’aspect environnemental, améliorer l’efficacité énergétique des nouvelles constructions, c’est fournir également fournir plus de confort aux occupants, notamment l’été, en conservant la fraîcheur. Il est important de préciser que l’entrée en vigueur de la réglementation RE2020 a été décalée en raison de l’épidémie de Coronavirus et ne se fera donc pas avant l’été 2021.

 

Que prévoit-elle exactement pour atteindre ces objectifs ?

La réglementation précise les caractéristiques d’un bâtiment à énergie positive :

L’installation de panneaux photovoltaïques est l’une des solutions possibles pour atteindre de tels objectifs.

 

Qui est concerné et quel va être l’impact sur les professionnels tels que les acteurs industriels ?

C’est surtout le monde du bâtiment qui va être impacté par cette réglementation : les constructeurs, les promoteurs immobiliers, etc. L’industrie du BTP va devoir intégrer des solutions pour réduire la facture d’énergie et produire de l’énergie en local.

 

Energie et nouvelles réglementations : décryptage (partie 3 – loi ELAN)

En vigueur depuis le 1er octobre 2019, le décret tertiaire de la loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) a pour objectif la réduction des consommations énergétiques des bâtiments tertiaires d’au moins 40 % en 2030 par rapport à 2010. Qui est concerné et quelles sont les solutions ? C’est ce que nous avons demandé à Eric Richa, dirigeant de Act4Business et consultant pour SMA France, dans ce troisième article „Energie et nouvelle réglementations“.

Quel est l’objectif du décret tertiaire de la loi ELAN ?

Le nouveau décret tertiaire de la loi ELAN a pour objectif premier la réduction des consommations énergétiques des bâtiments tertiaires d’au moins 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050 par rapport à 2010. Par bâtiments tertiaires, il faut entendre tous les bâtiments, parties de bâtiments ou ensembles de bâtiments dont les sites intègrent des activités tertiaires du secteur public ou du secteur privé et dont la surface plancher cumulée liée à cette activité est supérieure à 1000 m². Il y a toutefois des exceptions à la règle parmis lesquelles figurent les bâtiments liés au culte, à la défense ou à la sécurité civile.

Qui est concerné ?

La cible est large et va des propriétaires et occupants de bâtiments à usage tertiaire privé aux collectivités locales et services de l’Etat ainsi qu‘aux professionnels du bâtiment, maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, bureaux d’études thermiques, sociétés d’exploitation, gestionnaires immobiliers, gestionnaires de réseau de distribution d’énergie.

Afin de pouvoir répondre aux obligations du décret tertiaire, les acteurs concernés devront mettre en place des actions telles que l’installation de systèmes performants de supervision et de contrôle de l’énergie. Ces équipements leur permettront d’analyser les flux d’énergie et prendre des décisions d’adaptation des locaux en fonction du comportement de ses occupants.

A partir de 2021, les propriétaires ou locataires concernés par ce décret devront envoyer leurs consommations énergétiques sur une plateforme informatique gérée par l’ADEME : OPERAT.

Quelles sont les sanctions prévues par le décret tertiaire en cas de non respect ?

Si les personnes concernées par ce décret ne mettent en place aucune action de réduction de la consommation d’énergie, elles risquent une amende administrative de 1 500 €. Cette amende peut aller jusqu’à 7 500€ pour les personnes morales.